|
Images du livre |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Préface
|
|
|
Le sexe, comme toutes les choses naturelles de la vie,
occupe une place importante dans la philosophie taoïste.
Sur cette page consacrée au "Tao de l'Art d'Aimer" vous
trouverez donc du sexe, sans vulgarité, sans pornographie.
Ecrits avec beaucoup de réalisme, les textes chinois anciens
décrivent l'acte sexuel et toutes ses variantes, sans aucune
censure, mais avec des images très poétiques. Plus qu'une
simple
|
|
|
méthode, "L'Art d'Aimer"
explique au lecteur comment économiser son énergie vitale, entre
autres, pour le plus grand plaisir de sa partenaire. Le "Tao de
l'Art d'Aimer" doit en grande partie d'exister au soucis qu'avaient
les anciens Chinois de la satisfaction de la femme. A l'époque où
fut formulé le Tao de l'Art d'Aimer, il y a quelques milliers d'années,
c'était une notion familière aux gens. Le Tao s'appelait |
|
alors "Tao de la Communion
du Yin et du Yang". C'est dans l'union des sexes opposés mais complémentaires,
du principe masculin et du principe féminin portés par l'homme et
par la femme, que la complémentarité du yin et du yang se manifeste
avec le plus vif éclat. Source de vie, le sexe est aussi facteur
d'épanouissement, la continence et le renoncement absolus étant,
pour les taoïstes, contraires aux lois naturelles. |
|
|
Le contrôle de l'éjaculation - L'importance
de l'orgasme féminin |
|
|
- La compréhension du fait
que l'orgasme masculin et |
|
l'éjaculation ne sont pas
une seule et même chose. |
|
Quatre positions fondamentales |
L'union étroite - La corne de la licorne - L'attachement intime
- Le poisson se dorant au soleil.
Voici quelques noms |
|
|
poétiques de variantes :
Le ver à soie tissant son cocon - Le Dragon qui s'enroule - Deux
Poissons côte à côte - Les Hirondelles Amoureuses - Les Canards
Mandarins - Les papillons |
|
voltigeant - La Danse des
deux Phénix - Le Phénix tenant son Poussin - Le Vol des Mouettes
- Le Coursier lancé au galop - La Cigale brune collée à une branche
- Le Tigre blanc qui bondit. |
|
|
Entre l'empereur Houang-ti et sa préceptrice
Sou-nu. (environ 3000 an avant J.C)
La profondeur des pénétrations |
"Dans la communion de l'homme et de la femme, si l'homme
ne sait pas régler correctement la profondeur de la pénétration,
il ne pourra en moissonner le maximum de bienfaits. Je veux
que tu me parles en détail de cela."
"Il faut que l'homme observe quel est le besoin de sa
compagne et épargne en même temps le King (sa semence) qu'il
ne doit jamais répandre d'une façon inconséquente. D'abord,
il frotte ses mains l'une contre l'autre pour les réchauffer
afin qu'elles tiennent fermement sa "tige de jade" ; puis
il utilise la méthode "une neuvaine peu profonde et une poussée
profonde". Plus longtemps il continuera de porter ses coups,
plus ses partenaires en auront du plaisir Les mouvements ne
doivent être ni trop rapides ni trop lents. Il doit aussi
veiller à ne pas pousser trop avant sans frein car il pourrait
blesser sa partenaire. Il peut essayer plusieurs poussées
sur la 'corde du luth', puis quelques coups vigoureux contre
les 'dents de la châtaigne d'eau'. Quand la femme atteint
le faîte du plaisir, elle serre inconsciemment la mâchoire.
Elle transpire et sa respiration s'accélère. Ses yeux sont
alors fermés et son visage |
|
|
devient brûlant. Sa vulve
s'ouvre grand et ses sécrétions coulent sans contrainte. A cela,
l'homme voit qu'elle éprouve un plaisir immense. Votre majesté doit
également savoir que huit noms désignent les différentes profondeurs
du vagin. On les appelle les 'huit vallées' : La Corde du Lut (2,5
cm) - Les dents de la châtaigne d'eau (5 cm) - Le Ruisselet (7,5
cm) - La Perle Noire (10 cm) - Le Propre de la Vallée (12,5 cm)
- La Chambre Profonde (15 cm) - La Porte Intérieure (17,5 cm) -
Le Pôle Nord (20 cm)"
"Qu'est-ce que la méthode de la 'neuvaine peu profonde et une
poussée profonde' ?"
"Cela veut simplement dire que l'on porte neuf coups en surface
suivis d'un coup profond. Chaque coup doit être coordonné avec la
respiration."
"A quoi l'homme reconnaît-il que la femme atteint l'orgasme
?"
"Il y a cinq signes, cinq désirs et dix indications. L'homme
doit observer ces signes et agir en conséquence. 1°
: Son visage rougit et ses oreilles sont chaudes. Ceci montre
que son esprit est agité à l'idée du contact amoureux. L'homme peut
alors commencer l'acte avec douceur, comme en jouant, il la pénètrera
très peu profondément et attendra pour observer ses |
|
réactions. 2°
: Son nez s'humecte de transpiration et les bouts de ses
seins durcissent. Cela signifie que le feu de son désir s'est intensifié.
Le 'pic de jade' peut maintenant s'introduire jusqu'au 'val profond'
mais pas plus avant. l'homme doit attendre que le désir de la femme
soit plus ardent avant de pénétrer d'avantage. 3°
: Lorsque sa voix devient rauque comme si sa gorge était
sèche, son désir s'est accru. Elle a les yeux clos, sa langue est
visible et on peut l'entendre haleter. A ce moment la 'tige de jade'
de l'homme peut se mouvoir librement. Leur communion s'oriente vers
l'extase. 4° : Sa 'perle rouge' se fait
glissante et le feu de son désir approche de son zénith ; à chaque
mouvement de l'homme ruissellent ses fluides. La 'tige de jade'
de l'homme touche légèrement la 'vallée de la dent de la châtaigne
d'eau'. Puis il peut porter ses coups en alternant un à droite et
un à gauche, un lent et un rapide, ou comme bon lui semblera. 5°
: Quand ses 'lotus dorés' se soulèvent bien haut de façon
à enserrer l'homme, l'embrasement de son désir a atteint son degré
le plus fort. Elle lui entoure la taille de ses jambes, et de ses
deux mains le tient par les épaules et le dos. Sa langue est toujours
visible. Ces signes indiquent à l'homme qu'il doit maintenant porter
ses coups plus profondément dans la 'vallée de la chambre profonde'.
Ces coups profonds lui feront ressentir dans tout son corps une
satisfaction totale." |
|
|
Le masculin appartient au Yang. La particularité du Yang est
d'être aisément excité. Mais il bat aussi facilement en retraite.
Le féminin appartient au Yin. La |
|
|
particularité du Yin est
d'être lent à s'exciter. Mais il est lent aussi à être rassasié.
"Doucement il ôte le pantalon écarlate, Il |
|
caresse ses pieds blancs
et ses cuisses soyeuses, Elle tient sa "tige de jade" et son coeur
bat avec violence, Il boit sa langue, et le désir l'enivre." |
|
|